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Et pourtant les grands marcheur et les sportifs sont secs comme des brindilles ! Pourquoi ? Parce qu'ils utilisent leurs réserves de graisses au lieu des réserves de sucre. 

 

Le corps humain possède la faculté de pouvoir puiser son énergie dans plusieurs sources : 

- Les sucres

- Les graisses

- Un mélange des deux. 

Le métabolisme des sucres (essentiellement du glycogène) est rapide, et permet de libérer rapidement une grande quantité d'énergie. Cependant, ses réserves sont limitées et la recharge se fait lentement. 

Les graisses à l'inverse, se dégradent lentement. Elles sont par contre très concentrées en énergie et présentes en quantités plus importantes. Un corps de 70 kg contient en théorie 7 à 10 kg de graisse. si on retire 30% d'eau présente dans les tissus adipeux, on retrouve 5 à 7 kg de lipides. De quoi tenir plusieurs semaines !!

D'un point de vue biologique, les graisses sont notre carburant de base. Elles sont utilisées pour les activités quotidiennes. Le glycogène lui, est prévu pour les situations d'urgence : accident, froid, combat, attaque d'un prédateur, crue d'une rivière ...

Aujourd'hui, notre alimentation est très riche en sucres et notre vie allègrement stressée. Nous sollicitons en permanence le deuxième métabolisme alors qu'il ne devrait servir qu'en cas d'urgence. C'est un non sens biologique. 

 

"Mais comment faire pour revenir au premier ?" me direz-vous. "Je ne choisi pas le métabolisme de mon propre corps !"

Détrompez-vous. Une respiration basse enclenche la dégradation des graisses. Mais dès que l'on dépasse 50% de notre capacité maximum de transport d'oxygène, ce qui arrive très vite, cela devient un effort aérobique qui déclenche la dégradation des sucres.

 

Mais maîtriser son métabolisme il suffit donc de maîtriser ... sa respiration ! Ce qui demande également de maîtriser son rythme. 

Marcher plus lentement permet de marcher plus longtemps.

 

En plus, cela permet de voir plus d'animaux, de réduire les risques d'accident, de marcher sans regarder ses pieds, de moins transpirer (et donc d'économiser de l'eau...) et surtout, en fin de journée, les réserves de glycogène sont toujours là pour les cas d'urgence !

 

Alors suivez l'exemple des marmottes et n'oubliez pas :

Le gras, c'est la vie !
Le gras, c'est la vie !
Tag(s) : #treck, #pratprat
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